Le serment de Tobrouk
La guerre de Libye vue de l’intérieur. Sur le terrain et dans les capitales du monde. Par ceux qui l’ont faite – Libyens, Français et autres. Après trente ans de combats sur différents théâtres de conflit de la planète, un homme, Bernard-Henri Lévy, nous conduit, ici, et nous emmène avec lui, sur les traces de Malraux, d'Hemingway, des Français Libres de la deuxième DB du général Leclerc, mais aussi de lui-même.
Six mois d'une dramaturgie exceptionnelle. Six mois d'une guerre de libération aboutissant à la chute de l'une des plus longues, des plus implacables, dictatures modernes. Une guerre qui a un début mais peut-être pas de fin.
Le making of d'une guerre.
Gerhard Richter painting
Gerhard Richter, l'un des artistes contemporains les plus importants de la scène internationale, a ouvert les portes de son studio à la réalisatrice Corinna Belz au printemps et à l'automne 2009, alors qu'il travaillait sur une série de grandes toiles abstraites. GERHARD RICHTER PAINTING nous offre une plongée rare dans l'univers de l'artiste. Le film propose un regard incisif sur un processus de création artistique très personnel et sous tension. Nous voyons G. Richter observer ses peintures, dialoguer avec elles. Nous le voyons contempler, attendre, rejeter, retravailler, et parfois détruire pour mieux recommencer. Dans son film, Corinna Belz nous rend le complexe processus de création artistique plus accessible. Nos perceptions gagnent du terrain. Les peintures elles-mêmes deviennent les protagonistes. GERHARD RICHTER PAINTING est le portrait pénétrant d'un artiste au travail et un film fascinant sur l'art de voir.
Ich Bin Eine Terroristin
Violette sait qu'elle va partir et, une nuit, Violette partira. Hors de sa maison, elle marchera sur les pas de Rosa. Rosa, sa Rosa, Rosa Luxembourg, celle, dont du haut de ses onze ans à peine, elle se sent l'héritière, la mémoire. Dans l'énergie de cette révolutionnaire, elle se reconnaît, et elle se sent portée, transportée par l'utopie et la force de ses lettres de prison, écrites en 1917 !
Alors, oui, un jour, elle partira pour une longue fugue préméditée, et elle quittera son Auvergne natale et s’en ira vers l’Est, le plus loin possible vers l’Est. Et prendra de longs trains de nuit, suivra des chemins insensés et s’arrêtera là où elle pense retrouver des traces de Rosa, où elle pense marcher dans ses pas. Les étapes se suivront mais ne se ressembleront pas, et Berlin, la Pologne, la Lorraine, toutes les frontières traver- sées, franchies, sont des rencontres marquantes à vie. La fugue sera secrète et solitaire mais le voyage est entouré de tant de gens et de paysages, et porté par tant de mouvement, de croyance et de rebond que le rêve de Violette sera atteint : grandir, éprouver le monde et essayer, à son niveau de gamine de onze ans, de le changer. Alors la fugue pourra s’arrêter, à Luxembourg-Ville, lieu symbolique où elle pourra, à sa manière et selon son invention retrouver Rosa dans sa prison! Cette Zazie des terres communistes, cette passe-muraille, porteuse de lettres et diseuse de paroles pour consoler la terre entière, aura fait de son périple de 4000 kilomètres un insolent et singulier parcours initiatique.
Tagnawittude
"Quand j'étais petite fille je voyais régulièrement ma mère pratiquer la transe. Elle entrait lentement dans cette attitude extrême jusqu'à oublier le monde extérieur et ses limites. Des années passèrent. Un jour, lorsque je travaillais dans une radio locale, je reconnus ces sons dans un disque que je reçus. Il s'agissait d'un groupe qui portait le nom de "Gnawa Diffusion". J'ai d'abord été attirée par le nom. La musique était un mélange, une fusion entre la musique Gnawa et des musiques modernes et occidentales. Les paroles étaient engagées. Amazigh Kateb et Aziz Maysour du groupe Gnawa Diffusion me donnent des réponses à cette image qui me hante, celle de ma mère prise par la transe en France. Et je dénoue cette image, ce mystère en allant vers les Gnawa du Maroc et d’Algérie..."